furomaju

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2019年5月6日月曜日

Notes Chengdu





En voiture, j’aperçois des polygones de pandas, 3D fil de fer, dans les îles désertées des bas côtés. Scrolling parallaxe des routes et des cultures en escaliers ; j’aperçois un lynx (ou assimilé) trottant à contre-sens. 

Une infinité de buissons calcinés, en spirale, pour moi muets, sur le haut de la tête aux gros sourcils. Sculptée dans la roche, on l’admire de près en zigzaguant vers le bas pendant plusieurs heures. 

Ni une, ni deux, dare-dare, je propose : sans s’éthanoliser, on va voir les macheurs de feu, les cracheurs de sabres, le dieu du chaos primordial et la bienveillance dorée. Épices et piments me font divaguer ça et là, comme un chevreuil en centre-ville. La soupe des nouilles est rouge, me répète radio londres dans ma tête. 

Polyphonie de claque-sons, notes diverses, l’une ressemble à un « oh oh » légèrement moqueur de robot enrhumé. 

Deux X dans l’encadrement d’une porte

Dans les parcs de la ville, certains se mettent à danser et à chanter, peut-être spontanément, d’autres déplacent des briquettes blanches, clic, des enfants font des bulles avec un pistolet baleine-hélicoptère. Un stand propose au caramel de papilloner. 

Lu dans un manuel de langue française.       « Faites le bon choix : je veux/je peux une banane ». La première possibilité est d’évidence la seule correcte, pourtant je préfère largement la deuxième. 

Ultime tentation pour monades solvables : en vente juste à côté de la caisse de la supérette, un vibrom’ oblong Durex (sed lex), à vitesse variable. 

Mémoire involontaire : les cabines des contrôleurs autoroutiers du Sichuan m’ont téléporté mentalement en Picardie, à Laon, et plus précisément dans le monorail POMA, qui relie la ville basse à la ville haute. Je me souviens de la cathédrale, de la vierge noire, de ruelles et de makis au jambon. 

Un ingénieux serpent de stations recouvre l’écran. 






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